La maman et la putain

Film-fleuve légendaire tourné avec des moyens dérisoires, enfin restauré. Ce libertinage logorrhéique est le chant du cygne de la Nouvelle Vague et des illusions post-Mai 68

Alexandre est un jeune dilettante oisif. Il vit chez Marie, sa maîtresse, et flâne à Saint-Germain-des-Prés. Un jour, il croise Veronika, une jeune infirmière. Il entame une liaison avec elle, sans pour autant quitter Marie…

Depuis près d’un demi-siècle, La Maman et la Putain hante le cinéma, faisant figure de totem pour les cinéphiles et les cinéastes… Le culte qu’il génère auprès de celles et ceux qui font le cinéma aujourd’hui est international : de Wim Wenders à Michael Haneke, de Jane Campion à Claire Denis, de Jim Jarmusch à Jacques Audiard, de John Waters à Gaspar Noé, à Noah Baumbach, à Cédric Klapisch, à Damien Chazelle, à Guillermo Del Toro... 50 ans après le début de son tournage, 49 ans après le scandale suscité lors de sa présentation à Cannes en 1973 (le film repart avec le Grand Prix spécial du jury et le Prix de la critique internationale), 41 ans après la disparition prématurée de Jean Eustache, en novembre 1981, La Maman et la Putain n’en finit pas de nous « parler ».

Les Films du Losange

Générique

Un film de Jean Eustache
France, 1973, 3h40, Noir et Blanc, VOSTF
Visa n° 40 264

La maman et la putain

Programmation