Ce programme est composé de trois courts métrages qui traduisent différentes approches du documentaire : le film ethnologique, le documentaire utopique et social, et le film écologique. Produites par Argos Films et rassemblant trois grands noms du documentaire : Mario Ruspoli, Joris Ivens et Chris Marker, ces oeuvres interrogent aussi bien la vie d’une communauté, d’une ville que l’avenir de la planète.
Les Hommes de la baleine de MARIO RUSPOLI, 1956, 24 min
Au milieu des années 1950, Mario Ruspoli s’embarque avec les pêcheurs de cachalot des Açores, les derniers à pratiquer la pêche au harpon lancé à la main depuis de frêles chaloupes. Sa cruauté, que rien n’efface, est modérée par la description du mode de vie qui l’entoure, gestes et coutumes voués à la disparition.
« Un excellent commentaire de Jacopo Berenizi (Chris Marker), assez libre pour se permettre d’instructives digressions, sans rompre le rythme propre des images… ». Éric Rohmer
À Valparaiso de JORIS IVENS, 1962, 29 min
Portrait poétique du port de Valparaíso, ville au passé prestigieux, aujourd’hui dans une situation sociale difficile, avec ses contrastes de pauvreté et de fausse richesse.
« Valparaiso est une ville extraordinaire… Une ville qui a tout connu : les Espagnols, l’incendie, le tremblement de terre, les pirates, la tempête, tout. Une ville torturée. » Joris Ivens
Vive la Baleine (France – 1972 – 17 min) de CHRIS MARKER, MARIO RUSPOLI, 1972, 17 min
Seize ans après Les Hommes de la baleine, Mario Ruspoli réalise avec Chris Marker, Vive la baleine (1972), ode à la bête légendaire, virulent pamphlet contre le massacre dont elle est victime.
« Chaque baleine qui meurt nous lègue, comme une prophétie, l’image de notre propre mort. » Chris Marker
Produites par Argos Films et rassemblant trois grands noms du documentaire : Mario Ruspoli, Joris Ivens et Chris Marker, ces œuvres interrogent aussi bien la vie d’une communauté, d’une ville que l’avenir de la planète.
Bamchade Pourvali
Générique