Hokkaido, dans le nord du Japon. Fumiko vit un mariage malheureux. Sa seule consolation sont ses deux enfants, qu’elle adore. Un club de poésie devient sa principale échappatoire, et lui permet de se rendre en ville. Elle y retrouve Taku Hori, le mari de son amie Kinuko qui, comme elle, écrit des poèmes. Elle ressent de plus en plus d’attirance pour lui. Mais Fumiko découvre qu’elle a un cancer du sein. Alors que ses poèmes sont publiés, elle doit subir une mastectomie. La jeune femme découvre alors la passion avec un journaliste qui vient la voir à l’hôpital.
Premier film vraiment personnel de sa réalisatrice, Maternité éternelle commence dans les plaines ensoleillées de Hokkaido pour terminer dans les sous-sol d’un hôpital. Cette trajectoire est celle d’une héroïne sublime et tragique, qui ne faiblit jamais et qui assume jusqu’au bout son désir de liberté, puis son désir tout court. L’audace du film n’a pas d’équivalent dans le cinéma japonais de l’époque et surprend encore aujourd’hui. Avec Maternité éternelle, Kinuyo Tanaka devient une cinéaste de premier plan.
Dossier de presse, Carlotta Films
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